Société Française de Préparation Mentale

La Programmation Neuro-Linguistique

Par Nicolas

Préparateur mental de la Société Française de Préparation Mentale et auteur de la formation RALEENTIR©, Nicolas nous partage son expertise sur le sujet de la programmation neuro-linguistique.

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Qu’est-ce que la programmation neuro-linguistique (PNL) ?

programmation neuro-linguistique

Comme vous le savez sans doute, l’être humain possède cinq sens : la vue, l’audition, le toucher, l’odorat et le goût. Ces cinq sens nous permettent de capter et d’interpréter les informations qui nous entourent avec notre propre système de perception. A travers les images (au sens large) que nous créons, il est possible de comprendre notre mode de fonctionnement préférentiel. La PNL (Programmation Neuro-Linguistique) nous offre une classification un peu différente de nos cinq sens avec un acronyme du nom de VAKOG.

VAKOG signifie : Visuel, Auditif, Kinesthésique, Olfactif, Gustatif.

Le toucher a été élargi, puisque la kinesthésie englobe l’ensemble des sensations qui peuvent se produire à l’intérieur, comme à l’extérieur de notre corps. Les aspects visuels, auditifs et kinesthésiques (VAK) représentent ce que l’on nomme le système primaire.

La plupart des êtres humains ont un de ces trois systèmes dominants dans leur façon de communiquer.

Une personne qui va vous demander lorsqu’elle vous explique quelque chose si « tu vois ? » à tout bout de champ est à l’évidence une personne avec un système visuel dominant. “J’entends bien”, “écoute-moi bien”, “se faire entendre” sont des expressions qui reviendront régulièrement chez une personne avec un système auditif dominant.

Enfin, une personne kinesthésique vous parlera de ses sensations, de chaleur, de fraîcheur, de rester en contact.

Vous pouvez peut-être déjà déterminer votre canal préférentiel. Si ce n’est pas encore le cas, cela viendra vous verrez (oui je suis moi-même visuel).

Voici une astuce pour mieux apprendre : si vous avez des enfants à l’école, ou si vous-même avez entrepris une formation qui demande d’apprendre des cours, connaître son ou votre canal préférentiel vous aidera indéniablement.

Voici l’exemple d’une jeune fille, ses parents l’avaient amenée car elle avait des soucis de gestion du stress lors de ses examens. Elle était alors en difficulté au niveau scolaire malgré un travail assidu. Après une séance d’image de calme (imagerie mentale), puis en la questionnant, on a détecté qu’elle était auditive.

On lui a alors demandé de quelle façon elle apprenait ses cours.

Sa réponse : « je relis mes notes ».
Nous nous sommes alors quittés sur cette demande : « ce soir et à partir de maintenant quand tu apprends tes cours, relis tes notes à haute voix ».

Trois semaines après, lors d’une nouvelle séance, nous lui demandons comment cela se passe pour elle.

Sa réponse : « plutôt bien, j’ai progressé de 8 points en histoire-géo, de 6 points en physique-chimie et de 5 points en mathématiques par rapport à mes précédents devoirs ».

Le simple fait de lui avoir fait apprendre par son canal préférentiel avait suffit à lui faire mémoriser beaucoup plus ses cours.

En résumé :
Si vous avez une mémoire visuelle : lisez vos cours, illustrez les en créant des schémas, des tableaux, des dessins.
Si vous avez une mémoire auditive : lisez vos cours à voix haute.
Si vous avez une mémoire kinesthésique : apprenez en marchant ou réécrivez vos cours, écrire est un acte kinesthésique.

Comment savoir si on est kinesthésique ?

Nous allons continuer d’explorer le système sensoriel, voici un exercice qui va faire appel à votre sens kinesthésique. Pour rappel, la kinesthésie concerne les sensations corporelles que vous pouvez percevoir intérieurement comme extérieurement.

L’exercice du body scan (ou scan corporel)

L’objectif du body scan est la prise de conscience corporelle par une centration de l’attention sur les différentes parties du corps.

Cela peut se pratiquer en position assise, debout ou allongée. C’est un excellent moyen d’endormissement pour les personnes sujettes à des difficultés dans ce domaine.

Pour cette séance, la méthode en position assise sera privilégiée.

Asseyez-vous confortablement sur une chaise, les pieds bien à plat, les mains posées sur les cuisses ou les genoux, et si vous le souhaitez, vous pouvez fermer les yeux.

Nous allons commencer par prendre trois grandes respirations abdominales. Puis vous allez maintenant porter votre attention sur votre tête, en débutant par le sommet du crâne, puis l’arrière de la tête, les oreilles, ressentez maintenant votre front, les muscles autour de vos yeux, le nez, la bouche, et le bas du visage.

Vous allez maintenant vous centrer sur votre nuque, vous pouvez sentir comment celle-ci supporte le poids de la tête et la soutient. Depuis la nuque, vous allez descendre doucement dans le dos et observer comment la colonne soutient le poids de votre corps.

Quand vous parcourez le dos, vous pouvez également ressentir les points de contact avec le dossier de la chaise ou le contact de vos vêtements avec votre peau.

Remontez doucement jusqu’aux épaules qui sont légèrement tirées par vos bras qui descendent le long de votre corps.

Descendez de nouveau votre attention le long de votre dos en vous arrêtant au milieu du dos un instant, puis descendez jusqu’en bas du dos.

Passez maintenant à votre bassin, ressentez les différents points de contact avec la chaise, le poids de votre corps sur celle-ci.

Puis descendez le long de vos cuisses, vous pouvez sentir le poids de vos bras et de vos mains sur vos cuisses ou vos genoux.

Allez jusqu’à vos jambes, vos mollets, ressentez les relâchés. Enfin, allez jusqu’à vos pieds.

Centrez-vous sur vos plantes de pied qui reposent sur le sol, elles pressent le sol et le marquent d’une empreinte. Ressentez vos talons, la voûte plantaire puis terminez par les orteils.

Pour terminer l’exercice vous pouvez choisir de centrer votre attention sur une partie de votre corps qui vous a gêné pendant l’exercice, peut-être à cause d’une tension ou d’une douleur, centrez-vous sur cette partie du corps puis imaginez qu’elle se détend complètement, qu’elle ne vous pose plus aucun problème, que tout votre corps est complètement détendu et apaisé et que vous profitez encore quelques instants de cet état de détente.

Maintenant à votre rythme, vous allez pouvoir bouger doucement vos bras, vos jambes, vous étirer si vous en ressentez le besoin, ouvrir les yeux s’ils étaient fermés et revenir ici et maintenant.

Comment vous êtes-vous senti ? Avez-vous eu plus de facilités à ressentir certaines parties plutôt que d’autres ? Avez-vous eu des difficultés ? N’hésitez pas à nous faire part de votre retour via le formulaire en bas de page.

Comment savoir si on est auditif ?

Dans la continuité de l’exercice précédent, continuons à explorer votre système sensoriel, notamment votre système auditif à travers une méditation basée sur les sons. L’utilisation du fichier son pour cette séance est donc indispensable. Ainsi, pour savoir si vous êtes quelqu’un doté d’une mémoire plutôt auditive nous vous invitons à découvrir notre formation RALEENTIR© de méditation, relaxation et développement personnel pour réaliser l’exercice de méditation des sons ci-dessous correctement.

La méditation des sons

Asseyez-vous confortablement sur une chaise, ou un fauteuil, et trouvez une position qui soit confortable pour vous.

Quand vous aurez trouvé cette position, vous pourrez laisser vos yeux se fermer.

Commencez simplement cet exercice en respirant, comme vous en avez l’habitude.

Cette séance sera rythmée par des gongs, et également par une bande sonore dans laquelle vous entendrez des bruits de la nature.

Dans un premier temps, concentrez votre attention sur votre respiration. Laissez aller et venir votre respiration à votre rythme.

Au bout de quelques respirations, vous remarquez que celle-ci ralentit. Vous vous centrez sur votre respiration. A votre rythme vous allez compter jusqu’à 10 à chaque fois que vous expirez. A chaque expiration, vous comptez.

Quand vous avez terminé de compter vous pouvez vous centrer sur les bruits environnants.

Vous allez passer les prochaines minutes à prêter attention aux sons que vous entendez.

Respirez normalement, et essayez d’identifier plusieurs sons quels qu’ils soient. Prenez le temps de vous concentrer sur chaque son que vous entendez, et de l’identifier.

Maintenant que vous avez trouvé différents sons, concentrez-vous sur le bruit de l’eau, respirez normalement.

Essayez de faire le vide dans votre esprit. Quand des pensées émergent, ramenez votre concentration au murmure de l’eau qui coule.

Sur chaque inspiration, laissez le bruit de l’eau approfondir votre relaxation physique et mentale.
Maintenant que vous êtes détendu, ramenez à nouveau votre concentration sur votre respiration et analysez là.

Est-elle différente par rapport au début de l’exercice ? Quelles sensations percevez-vous ?

Revenez à nouveau à votre respiration, laissez votre respiration aller et venir naturellement.

Quand vous serez prêt, vous allez laisser votre corps et votre esprit revenir doucement vers l’instant présent. Lorsque vous inspirez, votre corps se recharge de l’énergie dont il a besoin pour continuer votre journée. Lorsque vous inspirez, vous revenez à chaque fois un peu plus vers la réalité et le moment présent.

A chaque fois que vous inspirez vos pieds et vos mains ont envie de bouger. A chaque fois que vous inspirez, votre corps se réveille et se redynamise. A chaque fois que vous inspirez, vos paupières se soulèvent un peu plus.

Vous êtes revenu ici et maintenant et vos yeux se sont tout simplement ouverts, et votre corps et votre esprit sont parfaitement détendus et prêts à continuer cette journée.

Était-ce difficile ou facile de différencier les sons ? Par quoi votre attention a-t-elle été sollicitée ? N’hésitez pas à nous faire part de votre retour via le formulaire en bas de page.

Comment apprendre de ses échecs ?

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Atteindre un objectif est un chemin semé d’embûches, de petites et grandes réussites mais aussi de petits et grands échecs.

Intéressons-nous à présent à un des premiers présupposés de la Programmation Neuro-Linguistique (PNL) créée par Richard Bandler et John Grinder : “Il n’y a pas d’échec, juste du feedback*” (Richard Bandler, psychologue américain et John Grinder, linguiste américain sont les inventeurs dans les années 1970 de la programmation neuro-linguistique).

Cela signifie que toute action amène un résultat. Ce que nous appelons échec est un décalage entre le résultat espéré et le résultat obtenu. L’analyse du résultat obtenu doit nous permettre de réajuster nos actions pour nous amener au résultat espéré.

Notez qu’il n’est pas question non plus de dire que l’échec est génial, ni de faire son apologie. Mais bien de lui retirer ce côté négatif et parfois même humiliant.

A titre personnel, quand je débute quelque chose ou que je me fixe un objectif, je ne me donne jamais l’obligation de réussir mais je me donne l’obligation de tout mettre en œuvre pour réussir. 

Comme le disait fort justement Michaël Jordan : 

« Je peux accepter l’échec, tout le monde échoue dans quelque chose mais je ne peux pas accepter de ne pas essayer. »

Michaël Jordan, considéré par de nombreux spécialistes, comme le plus grand basketteur de l’histoire du basketball. Il a remporté 6 titres de champion NBA avec les Chicago Bulls et les Jeux Olympiques de Barcelone en 1992 avec la Dream Team Américaine.

Je vous propose donc aujourd’hui de voir comment vous pouvez utiliser l’échec pour rebondir, et de voir que l’échec n’est en réalité pas si grave que cela.

*Feedback : en français rétroaction. Le Feedback est l’information ou l’effet obtenu en retour de votre action.

Utiliser l'échec pour avancer

Citez un échec qui vous fait rire aujourd’hui.

Citez un échec et expliquez ce que vous en avez appris.

Citez un échec qui en est toujours un aujourd’hui et ce que vous en avez appris.

Avec le recul, vous vous rendez peut-être compte que ce que nous appelons échec a toujours une part positive que nous pouvons utiliser pour avancer et progresser. Tout n’est souvent qu’une question de perception.

Et comme le dit le grand sage chinois Lao Tseu :

« L’échec est le fondement de la réussite. »

Lao Tseu, grand sage chinois.

Pour toute question concernant l’article, n’hésitez pas à contacter Nicolas via le formulaire ci-dessous.

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