Par Jonathan BRAIN
Cette semaine, la Société Française de Préparation Mentale donne la parole à Jonathan actuellement en Master en Psychologie du Sport à l’université de Loughborough en Angleterre pour un article sur le rétablissement après une blessure. Rendez-vous en bas de la page pour en savoir plus sur l’auteur.
Souvenez-vous d’un moment où vous étiez blessé et ne pouviez plus pratiquer de sport pendant plusieurs mois. Comment vous sentiez vous ?
Quelle a été votre réaction lorsqu’on vous a annoncé que vous alliez devoir manquer le reste de la saison ?
Qu’avez-vous ressenti en voyant vos coéquipiers s’entraîner et gagner des matchs sans vous ?
Vous êtes-vous senti triste, frustré ou en colère de ne pas pouvoir jouer ou faire du sport ?
Si vous n’avez pas encore subi de blessure, comment pensez-vous que vous réagiriez ?
Personnellement, j’ai éprouvé de la frustration et de la colère lorsque j’ai été blessé. Surtout lorsque le médecin m’a annoncé que je devais arrêter de faire du sport pendant 6 mois. En toute honnêteté, je détestais tout dans le fait d’être blessé (malgré mon sourire sur la photo). Avec le recul, je me rends compte que j’ai beaucoup appris de ma blessure, bien que cela ne semblait pas être une expérience positive à l’époque. Je me suis souvent demandé si je réagissais de manière excessive, si j’étais trop grincheux ou si j’étais frustré pendant ma convalescence. Compte tenu de ce que j’ai appris au fil des années, je comprends mieux pourquoi je me comportais ainsi. C’était tout à fait normal étant donné les répercussions mentales qu’entraînent une blessure. Cependant, j’aurais aimé avoir quelques stratégies à ma disposition qui m’auraient aidé à mieux gérer et à faire face à ma blessure.
Moi, après ma deuxième opération. J’ai subi une déchirure du tendon rotulien à la suite d’un tacle au football.
Cet article vise à aider ceux d’entre vous qui :
1. N’ont pas encore subi de blessure, afin de vous préparer et de prendre conscience de ce qui pourrait vous attendre psychologiquement en cas de blessure.
2. Sont actuellement blessés, en expliquant les différents types de stratégies que vous pourriez utiliser pour mieux faire face à votre blessure et gérer votre rétablissement
3. Connaissent peut-être quelqu’un qui est affecté par sa blessure et que vous souhaitez aider à y faire face et lui apporter du soutien.
Peu importe le scénario dans lequel vous vous trouvez, que vous soyez un sportif amateur qui aime courir le dimanche matin, un footballeur amateur de compétition ou un athlète qui concoure au plus haut niveau de son sport, ce blog vous aidera d’une manière ou d’une autre à vous remettre en forme.
Une blessure sportive désigne les dommages causés aux os, aux ligaments, aux tendons et aux nerfs par la pratique d’un sport (c’est-à-dire les dommages musculo-squelettiques). Malheureusement, les blessures sont inévitables et ont tendance à se produire assez fréquemment dans les sports, quels que soient l’expérience ou le niveau d’une personne, comme le montrent les bulles ci-dessous (1,2,3).
J’ai inclus ces chiffres non pas dans le but de comparer l’incidence des blessures chez les athlètes amateurs et professionnels, mais plutôt pour montrer à quel point les blessures sont pertinentes pour TOUS les athlètes.
Les sportifs blessés sont confrontés à des problèmes liés non seulement à des répercussions physiques réelles, douloureuses et désagréables d’une blessure, mais aussi à d’autres obstacles tels que des exercices de rééducation fastidieux, répétitifs et parfois douloureux (3).
Si les répercussions physiques sont généralement facilement apparentes, celles de nature psychologique le sont moins. Les personnes blessées ont tendance à éprouver de nombreuses réactions psychologiques négatives différentes (4).
1 – Émotionnel « ce que vous ressentez par rapport à la blessure ». Par exemple :
La dépression : Ce n’est pas surprenant que lorsque la principale source de plaisir d’un sportif n’est plus accessible en raison d’une blessure, son humeur s’en trouve affecté. Ce type de réaction est particulièrement évident lorsqu’un sportif s’identifie beaucoup à son sport et que celui-ci joue un rôle important dans sa vie (par exemple, sa carrière de sportif à haut niveau ou un moyen d’échapper aux facteurs de stress quotidiens) (5).
La peur et l’anxiété : Les athlètes blessés peuvent ressentir de la peur et/ou de l’anxiété pour différentes raisons : parce qu’ils ne savent pas à quelle vitesse ils vont se remettre de leur blessure ou parce qu’ils se demandent s’ils vont se blesser à nouveau pendant leur rééducation ou lors de leur retour au sport (5,6).
2 – Comportemental « comment avez-vous agi et réagi à la situation d’être blessé ». Par exemple :
Recherche d’un soutien social : Les sportifs blessés ont tendance à rechercher un soutien social auprès de leur entourage (famille, amis, coéquipiers, entraîneurs, physiothérapeutes, etc.). Le soutien social apporte aux athlètes un réconfort et des encouragements essentiels pour leur permettre de gérer leurs émotions, leurs pensées et leurs sentiments pendant leur convalescence (7).
Non-adhésion au programme de réadaptation : Les programmes de rééducation physique peuvent être longs, monotones et répétitifs, avec des progrès faibles ou lents. Par conséquent, il peut donc être difficile pour les athlètes blessés d’y adhérer. Les sportifs peuvent donc être tenter de retourner et participer au sport prématurément, ce qui peut avoir de graves conséquences (ex : risque de se blesser à nouveau ou de provoquer de nouvelles blessures) (5,7).
3 – Cognitif « comment vous avez perçu la situation d’être blessé ». Par exemple :
Isolement social : Les sportifs blessés peuvent se sentir isolés et seuls. En particulier s’ils s’entraînent et participent à des compétitions dans un sport d’équipe dont ils peuvent alors se sentir déconnectés. Ils peuvent également éprouver de la jalousie envers ceux qui sont en mesure de continuer à pratiquer leur sport ou leur activité (8).
Faible estime et perception de soi : L’estime de soi peut être mise à mal chez les athlètes blessés, les amenant à se sentir inutiles. Ce sentiment est fortement corrélé avec l’identité sportive d’un individu. Plus l’athlète est engagé et dévoué envers son sport ou même si c’est son métier, plus son identité athlétique sera élevée (5).
Une erreur fréquente des athlètes est de penser que lorsqu’ils subissent une blessure, celle-ci est UNIQUEMENT négative. Cependant, une fois rétablis, les athlètes (y compris moi-même) peuvent être en mesure de percevoir l’expérience d’une manière totalement différente. J’ai certainement éprouvé des sentiments négatifs, mais le fait de vivre l’expérience de ma blessure a été très instructif et j’ai beaucoup mûri. Cette façon de réagir est également connue sous le nom de « croissance post-traumatique » (9).
Après avoir traversé une épreuve telle qu’une blessure, les résultats positifs peuvent inclure :
1. Des relations améliorées : Après une blessure, les sportifs peuvent accorder une grande valeur à leurs amis, leur famille et peuvent ressentir plus de compassion envers les autres. Ceci montre qu’ils apprécient tout le soutien qu’ils ont reçu de leur entourage.
2. Changement de la perception de soi : Les sportifs rétablis peuvent développer leur sagesse, leur force personnelle et leur gratitude. Ils arrivent à mieux accepter leur vulnérabilité et leurs limites. Tout sportif, quel que soit son niveau ou sa forme actuelle, peut facilement se blesser. Personne n’est invincible.
3. Changement de philosophie de vie : Passer du temps loin du sport permet aux sportifs de réfléchir à leur vie en général et aux circonstances actuelles. Cela leur permet aussi de mettre les choses en perspective (par exemple les problèmes mineurs de la vie) et d’apprécier des choses qu’ils n’avaient pas auparavant. Je sais que cela peut sembler un peu cliché, mais vous seriez surpris de voir à quel point c’est le cas, surtout lorsque vous êtes privé de quelque chose que vous appréciez à fond.
4. Autres réponses : Être blessé peut également conduire au développement de nouvelles compétences telles que la gestion du temps et la fixation d’objectifs, qui peuvent être exploitées en dehors du sport. En outre, le fait de surmonter une expérience aussi difficile renforce sans aucun doute le caractère, la confiance en soi et la résilience d’un individu (5,10,11).
Si je n’avais pas perçu ma blessure comme une expérience positive et perspicace, je n’aurais probablement pas écrit ceci. N’oubliez pas qu’il y a toujours de la lumière au bout du tunnel.
Et bien, la meilleure façon de vous expliquer cela est de présenter un modèle qui a été développé par des chercheurs sur les blessures sportives. Son nom est assez long (The Integrated Model of Psychological Response to the Sport Injury and Rehabilitation Process) mais il est important de comprendre comment les différents facteurs interagissent entre eux pour déterminer la façon dont un athlète peut potentiellement réagir à sa blessure.
Figure 1 – Le modèle intégré de réponse psychologique au processus de blessure et de réadaptation dans le sport (adapté) (12).
Le modèle suggère que les facteurs personnels et situationnels influencent la façon dont un athlète perçoit sa blessure (c’est-à-dire sa réaction cognitive). Cela influence la façon dont il réagit émotionnellement, qui à son tour affecte la façon dont il réagit sur le plan comportemental.
Ces facteurs, combinés aux différentes réponses, détermineront si un athlète aura une expérience positive ou négative de sa blessure et de la récupération. Par exemple :
Dans le cas où Cristiano Ronaldo subirait une blessure des ligaments croisés. Compte tenu que c’est une blessure grave, qu’il a une personnalité compétitive, ambitieuse et déterminée (facteurs personnels), combiné au fait qu’il est au plus haut niveau, qu’il s’entraîne tous les jours et qu’il joue des matches de compétition toutes les semaines (facteurs situationnels), il est très probable qu’il aura des pensées négatives concernant la blessure. Par conséquent, ses réponses cognitives (par exemple, l’isolement social et la faible estime de soi), influenceront ses réponses émotionnelles (par exemple : la peur, l’anxiété et la dépression) et ses réponses comportementales (par exemple : la recherche d’un soutien social et la difficulté à adhérer à son programme de réhabilitation). Ces facteurs combinés (qu’ils soient positifs ou négatifs) détermineront les résultats de son rétablissement.
Qu’est-ce que cela signifie ?
La principale conclusion de ce modèle est que la façon dont un athlète réagit à sa blessure est entièrement individualiste puisqu’il peut y avoir de nombreux facteurs qui y contribuent. Il n’y a pas de “bonne façon” de ressentir, de penser ou de se comporter lorsqu’il s’agit de supporter et de faire face à une blessure (12). Il est NORMAL de ressentir ce que vous ressentez ; personne ne doit décider à votre place.
Voici la partie qui vous intéresse probablement le plus.
Il existe diverses stratégies psychosociales que vous pouvez apprendre, pratiquer et appliquer afin de mieux gérer et faire face à votre blessure. Ne vous laissez pas décourager par le mot “psychosocial”, c’est juste le nom donné par les psychologues du sport aux types d’interventions qu’ils utilisent. Ces interventions spécifiques sont conçues afin de promouvoir les facteurs positifs tels que l’efficacité personnelle, la confiance et l’identité sportive. Celles-ci permettent également de réduire les facteurs négatifs tels que l’anxiété et la dépression qui influencent principalement le processus de récupération et le retour réussi des athlètes dans le sport (13).
Voyons voir :
1) Définition des objectifs : En tant qu’athlète, vous aurez tendance à réfléchir à vos performances à l’entraînement ou au jeu et à vous fixer des objectifs clairs à court ou à long terme. Face à votre blessure, la voie à suivre pour atteindre ces objectifs est interrompue, ce qui vous offre une excellente occasion d’en fixer de nouveaux. Vous pouvez utiliser l’acronyme SMART pour vous aider à fixer vos objectifs de récupération après une blessure. Par exemple, un coureur récréatif peut utiliser cette stratégie de la manière suivante (14) :
S = Spécifique – Obtenir un temps de course de 5 km comme avant la blessure (par exemple, moins de 20 minutes)
M = Mesurable – je peux suivre mon temps en utilisant Strava, Apple Watch etc.
A = Atteignable – Je sais que j’ai déjà atteint ce temps auparavant, alors je peux le refaire
R = Réaliste – J’aime courir et je veux continuer à le faire
T = Temporel – En attendant, je vais prendre le temps de guérir de ma blessure et d’entreprendre les exercices de rééducation nécessaires, faire des courses plus courtes pour être prêt pour la course de 5 km à laquelle je me suis inscrit dans deux mois.
2) Le dialogue intérieur positif : Ce processus vous permettra de transformer vos pensées négatives concernant votre blessure en pensées positives. Le fait de vous dire des affirmations positives à voix haute ou dans votre tête peut vous aider à vous orienter et à vous motiver tout au long de votre période de rétablissement. Des affirmations tels que “Je peux surmonter ça”, “Je peux tout faire”, “Je dois travailler pour que ma jambe soit aussi forte que la gauche” sont des techniques d’autopersuasion positives utiles que vous pourriez utiliser. Bien sûr, vous pouvez en trouver d’autres (15).
3) L’imagerie mentale : L’imagerie mentale vous permet de connecter votre esprit et votre corps tout en imaginant l’exécution d’un mouvement. L’utilisation de l’imagerie active légèrement les muscles que vous utiliseriez habituellement pour effectuer le mouvement. Par exemple, vous pouvez utiliser l’imagerie pour vous visualiser en train de réaliser avec succès des exercices de réadaptation que vous ne pensiez pas pouvoir faire ou avec lesquels vous rencontrez actuellement des difficultés, ce qui renforce votre confiance en vous. Enfin, imaginer des jeux, des exercices, des mouvements et des techniques vous permet non seulement de parfaire vos compétences en vous rappelant ce qu’il faut faire une fois complètement rétabli, mais aussi de surmonter la peur de vous blesser à nouveau (16). Vincent Kompany est un exemple d’utilisation réussie de cette stratégie :
“Quand j’étais blessé et que je regardais les matchs, je visualisais comment j’aurais affronté tel ou tel attaquant, quelle passe faire. J’ai réalisé que je pouvais progresser sans même pouvoir m’entraîner.”
4) Divulgation écrite des émotions : Notez vos sentiments liés à votre blessure dans un journal. Écrire avec engagement et cohérence peut être un moyen extrêmement utile pour faire face et gérer vos émotions. Il peut également s’agir d’une ressource utile à laquelle vous pourrez vous référer à l’avenir si vous subissez un autre revers (par exemple, en cas de nouvelle blessure (7).
Je peux comprendre que la lecture de ces différentes techniques puisse être un peu déconcertante et que personne ne s’attende à ce que vous soyez un expert dans l’immédiat. L’idée de ce blog est de vous sensibiliser et de vous faire connaître ces différentes techniques afin de vous aider.
Si vous souhaitez en savoir plus sur ces techniques, il existe diverses sources d’information en ligne pour vous aider à les apprendre et à les mettre en pratique. Par ailleurs, si vous souhaitez appliquer ces techniques, il sera utile de travailler avec un psychologue sportif qualifié pour vous aider dans cette démarche.
Sachez qu’il n’est pas nécessaire d’être un athlète professionnel pour apprendre, pratiquer et appliquer ces stratégies, tout le monde peut le faire.
Les blessures touchent TOUTE personne pratiquant un sport, quel que soit son niveau ou son expérience.
C’est normal de ne pas se sentir à 100% quand on est blessé, ce n’est pas une expérience facile, soyez indulgents.
Il n’est pas SEULEMENT négatif de subir une blessure et de grandes choses peuvent en découler.
Il existe différentes stratégies pour vous aider à mieux gérer votre blessure.
N’ayez pas peur de demander de l’aide à votre famille, vos amis, vos entraîneurs, vos physiothérapeutes, vos psychologues du sport ; c’est pour cela que nous sommes tous là.
J’espère que vous avez trouvé cet article intéressant ou utile, que vous soyez blessé ou non. J’espère avoir éclairé certaines des implications qu’une blessure peut entraîner, afin de nous permettre d’être plus conscients, aimables et empathiques envers nous-mêmes et les autres.
Vous souhaitez :
La Société Française de Préparation Mentale dispose de nombreux outils pour répondre à vos besoins, n’hésitez pas à nous contacter.
1. T, Gangcuangco J. (2019, August) Premier League clubs score record injuries and costs in 2018-2019 season. Insurance Business. https://www.insurancebusinessmag.com/uk/news/breaking-news/premier-league-clubs-score-record-injuries-and-costs-in-201819-season-175242.aspx
2. Ekstrand, J. (2008). Epidemiology of football injuries. Science & Sports, 23(2), 73-77. https://doi.org/10.1016/j.scispo.2007.10.012
3. Fernandes, H., Alves, J., Reis, V., & Saavedra, F. (2014). Social support and sport injury recovery: an overview of empirical findings and practical implications. Revista De Pscicologia Del Deporte, 23(2), 445-449. https://psycnet.apa.org/record/2014-30540-023
4. Clement, D., Arvinen-Barrow, M., & Fetty, T. (2015). Psychosocial Responses During Different Phases of Sport-Injury Rehabilitation: A Qualitative Study. Journal Of Athletic Training, 50(1), 95-104. https://doi.org/10.4085/1062-6050-49.3.52
5. Podlog, L., Gao, Z., Kenow, L., Kleinert, J., Granquist, M., Newton, M., & Hannon, J. (2013). Injury Rehabilitation Overadherence: Preliminary Scale Validation and Relationships With Athletic Identity and Self-Presentation Concerns. Journal Of Athletic Training, 48(3), 372-381. https://doi.org/10.4085/1062-6050-48.2.20
6. Ardern, C., Taylor, N., Feller, J., & Webster, K. (2012). A systematic review of the psychological factors associated with returning to sport following injury. British Journal Of Sports Medicine, 47(17), 1120-1126. https://doi.org/10.1136/bjsports-2012-091203
7. Arvinen-Barrow, M., Massey, W., & Hemmings, B. (2014). Role of Sport Medicine Professionals in Addressing Psychosocial Aspects of Sport-Injury Rehabilitation: Professional Athletes’ Views. Journal Of Athletic Training, 49(6), 764-772. https://doi.org/10.4085/1062-6050-49.3.44
8. Podlog, L., & Eklund, R. (2010). Returning to competition after a serious injury: The role of self-determination. Journal Of Sports Sciences, 28(8), 819-831. https://doi.org/10.1080/02640411003792729
9. Joseph, S. (2012, November) What doesn’t kill us… The Psychologist, 25, 816-819. https://thepsychologist.bps.org.uk/volume-25/edition-11/what-doesnt-kill-us
10. Podlog, L., & Eklund, R. (2006). A Longitudinal Investigation of Competitive Athletes’ Return to Sport Following Serious Injury. Journal Of Applied Sport Psychology, 18(1), 44-68. https://doi.org/10.1080/10413200500471319
11. Wadey, R., Evans, L., Evans, K., & Mitchell, I. (2011). Perceived Benefits Following Sport Injury: A Qualitative Examination of their Antecedents and Underlying Mechanisms. Journal Of Applied Sport Psychology, 23(2), 142-158. https://doi.org/10.1080/10413200.2010.543119
12. Wiese-bjornstal, D., Smith, A., Shaffer, S., & Morrey, M. (1998). An integrated model of response to sport injury: Psychological and sociological dynamics. Journal Of Applied Sport Psychology, 10(1), 46-69. https://doi.org/10.1080/10413209808406377
13. Gennarelli, S., Brown, S., & Mulcahey, M. (2020). Psychosocial interventions help facilitate recovery following musculoskeletal sports injuries: a systematic review. The Physician And Sportsmedicine, 1-8. https://doi.org/10.1080/00913847.2020.1744486
14. Heaney, C. (2020) Exploring the psychological aspects of sport injury. The Open University. https://www.open.edu/openlearn/ocw/mod/oucontent/view.php?id=85698§ion=4
15. Pillow, D. (2019, June) 7 Tips for Recovering Mentally After a Sports Injury. Henry Ford Health System. https://www.henryford.com/blog/2019/06/7-tips-recovery-after-sports-injury
16. Durden, M. (2017, January) Utilizing Imagery to Enhance Injury Rehabilitation. The Sport Journal. https://thesportjournal.org/article/utilizing-imagery-to-enhance-injury-rehabilitation/
17. Duncan, E., Gidron, Y., & Lavallee, D. (2013). Can Written Disclosure Reduce Psychological Distress and Increase Objectively Measured Injury Mobility of Student-Athletes? A Randomized Controlled Trial. ISRN Rehabilitation, 2013, 1-8. https://doi.org/10.1155/2013/784249
Présentation :
Je m’appelle Jonathan Brain (“Jon”) et je suis de nationalité britannique et belge. Je suis né et j’ai grandi en Belgique et je suis parti en Angleterre pour aller à l’université.
Je suis actuellement en Master en Psychologie du Sport à l’université de Loughborough en Angleterre poursuivant ainsi mon ambition de devenir un psychologue du sport agréé.
J’ai eu la chance d’acquérir de nombreuses connaissances et expériences dans les domaines de la Science du Sport et en Psychologie du Sport. En effet, j’ai pu travailler en tant que stagiaire au KRC Genk en Belgique (Pro League) et à Coventry City FC (Championship) au Royaume-Uni. Je m’intéresse particulièrement à la branche de la psychologie du sport liée à la réadaptation des blessures sportives et au retour au sport après une blessure grave.
SFPM est certifiée Qualiopi au titre des catégories d’actions suivantes : Actions de formation – Bilans de compétences.
Numéro de déclaration d’activité : 32590996859
Certification délivrée par ICPF : www.certif-icpf.org
Accréditation N° 5-0616 disponible sur : www.cofrac.fr
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